L’hebdo #21 Spécial CAN 2023

Événement

SPÉCIAL CAN 2023 : LE MAROC ÉLIMINÉ, ET MAINTENANT ?

Grand favori de la CAN 2023, le Maroc n’arrive toujours pas à briser «la malédiction» africaine. L’élimination, dès les huitièmes de finale par la modeste sélection sud-africaine, a un goût amer. Tant d’ambitions et d’espoirs partis en fumée. D’autant que les Lions de l’Atlas ont marqué l’histoire du football, en atteignant le dernier carré de la Coupe du monde 2022 au Qatar. Les Marocains attendent, depuis près de 50 ans, un deuxième sacre de la Coupe d’Afrique des Nations. Les commentaires, les analyses et les critiques vont bon train. Cette déroute interpelle sur l’avenir du onze national. Comment la Fédération royale marocaine de football abordera la prochaine phase? À court terme, deux échéances majeures attendant les Lions de l’Atlas : la qualification au Mondial 2026 et la CAN 2025 abritée par le Maroc.

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PRESSE
Desk

LES RAISONS D’UNE ÉLIMINATION

Oubliez… la sélection marocaine qui a fait sensation au Mondial 2022 en se hissant en demi-finale. Une première pour un pays africain et arabe. La sortie prématurée du onze national, en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations 2023, s’explique par une série de défaillances techniques et tactiques. Toutes les critiques visent un seul homme, le sélectionneur national, Walid Regragui, qui a fait preuve d’entêtement notamment en ce qui concerne le choix de certains joueurs. Retour sur les principales raisons d’un cuisant échec.

Décryptage

CHRONIQUE D’UN IMMENSE GÂCHIS

S’accrocher au même système tactique, sans pour autant prendre des risques, en testant de nouvelles alternatives, le sélectionneur national l’a payé cher à la CAN 2023. Choix des 27 joueurs, schéma de jeu, gestion des matchs… l’élimination du Maroc est le résultat d’erreurs commises par Walid Regragui. Cette élimination inattendue à la CAN ivoirienne met un coup de frein à la dynamique catalysée par la CAN 2025 et la Coupe du monde 2030 qui auront lieu au Maroc.

Desk

CE QUE TOUCHERA LE ONZE NATIONAL

Après presque un demi-siècle, tout le monde imaginait les Lions de l’Atlas soulever leur deuxième sacre de la Coupe d’Afrique des Nations en Côte d’Ivoire. Terrible désillusion. Suite à l’élimination en huitièmes, ils ne toucheront pas la moindre prime. La sélection nationale devra se contenter d’une récompense financière estimée à 800.000 dollars, aussi bien pour sa participation à la CAN que pour avoir atteint les huitièmes de finale. Pour rappel, les primes ont été augmentées de 40% par rapport à la dernière édition.

H24
Edito

UN ÉCHEC ET DES GRANDES LEÇONS

La disqualification précoce de notre équipe nationale en huitièmes de finale de la Coupe d’Afrique des Nations est un mal pour un bien. C’est comme ça qu’il faudra appréhender cette défaite regrettable, mais porteuse de grandes leçons. La première de ces leçons est que contrairement aux slogans creux sur l’arabité et l’africanité, le chemin vers le sacre en Coupe d’Afrique comme dans toute autre compétition est un sentier froidement vide où l’on doit marcher seul.

 

ILS/ELLES ONT DIT …

«Cette élimination prématurée n’était pas prévue. Il y a beaucoup de surprises. On était prévenu. J’assume ma responsabilité, mais aussi mes choix».

«Ce n’est pas la CAN des surprises mais celle du travail».

 

«Le Maroc assume son côté lobbyiste et ça a une influence sur le terrain».

 

TÉLÉ

Podcast

DES CHOIX ET DES RÉSULTATS

Que faut-il retenir de l’élimination du Maroc de la CAN 2023 ? L’éclairage du journaliste sportif Hakim Tamim.

BILLET

La Coupe, sinon rien… j’avais écrit, dans le premier billet, de ce spécial CAN 2023. Immense déception et énorme colère. Cette sortie par la petite porte de notre sélection marocaine de la Coupe d’Afrique des Nations est dure, très dure, à encaisser. Tout a été dit ou presque sur les raisons de ce fiasco. La presse nationale pointe du doigt le sélectionneur national. Walid Regragui s’est empressé à assumer son entière responsabilité dans cette déroute. Partira, partira pas? Dans le contexte post-Mondial 2022, il avait promis de quitter son poste, si son équipe n’atteignait pas à minima le dernier carré de la CAN 2023. Quid de la responsabilité de la fédération?

Et maintenant? La CAN 2025, c’est demain! Elle se jouera au Maroc. On imagine la pression… Tous les scénarii sont à l’étude. Dans les milieux médiatique et footbalistique, un large consensus se dégage sur le maintien de Walid Regragui. En attendant la communication officielle de la fédération, tout porte à croire que c’est le scénario le plus probable et réaliste. Une chose est sûre : un énorme travail attend toutes les parties prenantes du football national. La sélection marocaine a besoin de sang neuf pour être à la hauteur des prochaines échéances. Le hic, c’est que le temps joue en notre défaveur. Il faudra peut-être commencer par remercier des joueurs pour leurs services rendus, rassurer et motiver ceux qui ont démontré l’envie et le potentiel, donner la possibilité aux talents de la Botola de décrocher leur place, prendre des risques et oser de nouveaux schémas tactiques.

On le répétera jamais assez, pour remporter la Coupe d’Afrique des Nations, il faut un mental d’acier et un énorme engagement. Un tel trophée se gagne dans la douleur. La sélection nationale sait ce qui l’attend: Offrir aux Marocains, chez eux, en 2025, le deuxième titre de la CAN, après des dizaines d’années d’attente. La Coupe, sinon rien!

En déroulant le tapis rouge aux influenceurs, il est clair que le comité d’organisation de la CAN 2023 veut booster l’audience de la compétition et susciter l’engouement pour le pays hôte. La démarche est légitime. Et ça marche sur les internets! Mais pourquoi ouvrir les portes des points et des conférences de presse aux créateurs de contenu? Si pour tomber dans le ridicule, créer du buzz, plus précisément du bad buzz, au point que la presse sur place s’indigne, le pari est gagné !

Maintenant que les influenceurs sont les premiers à être chouchoutés, pour les bonnes et les mauvaises raisons, comment gérer les journalistes? Peu importe leur force de frappe, tout le monde, à commencer par les créateurs de contenu eux-mêmes, a besoin des médias pour légitimer et crédibiliser sa parole et sa communication. Les professionnels le savent, l’influence de l’éditorial journalistique n’a pas de prix. Les institutions doivent donner l’exemple : L’amateurisme et le mélange des genres peut être fatal. La presse a droit à un traitement qu’exige son statut. L’information, le respect du pluralisme des opinions, le décryptage, l’analyse… seuls les journalistes professionnels en sont capables. Les créateurs de contenus ont d’autres talents et compétences. Même s’ils sont invités à empiéter sur le terrain de la presse, ils doivent s’y opposer. Cela y va de leur crédibilité !

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