
N° 1/ Du 17 au 23 septembre 2023


LE MAROC A TREMBLÉ, LES MAROCAINS DEBOUT !
Pour le 1er numéro de votre newsletter L’hebdo, -revue de la presse et des internets de l’événement marquant de la semaine au Maroc-, notre première pensée va aux victimes et aux rescapés du puissant tremblement de terre, qui a secoué le Maroc, dans la nuit du 8 au 9 septembre 2023, ainsi qu’à leurs familles. D’une magnitude, de près de 7 degrés, sur l’échelle de Richter, ce séisme a provoqué de lourds dégâts principalement dans les régions d’Al Haouz et Taroudant. L’épicentre étant situé dans la localité d’Ighil au sud de Marrakech. Le dernier bilan officiel, daté du 13 septembre 2023, fait état de 2.946 morts et 5.674 blessés. L’élan de solidarité nationale et la forte mobilisation des autorités forcent le respect et l’admiration. L’énorme soutien manifesté par la communauté internationale et les dizaines d’offres d’aides en disent long sur la place privilégiée qu’occupe le Maroc dans le monde. Tout un dispositif étatique, déclenché au plus haut sommet de l’Etat, est en marche pour réduire les effets sociaux et économiques de cette tragédie.


A côté de la forte mobilisation des autorités, à commencer par les FAR, l’élan spontané d’aide des citoyens et l’engagement des associations, les organismes publics et privés prêtent main forte notamment en ce qui concerne l’octroi de dons au Fonds spécial séisme ouvert auprès du Trésor et Bank Al-Maghrib, sur instructions royales, pour recevoir les contributions volontaires de solidarité. Aux dernières nouvelles, le Fonds spécial séisme (Fonds 126) aurait franchi la barre des 6 milliards de DH compte tenu des aides des différentes institutions rendues publiques. Notons que selon une première estimation, les montant des aides directes, dans le cadre du programme d’urgence de prise en charge et relogement des sinistrés devrait se situer entre 5 à 7 milliards de DH. Sans compter les budgets qui seront consacrés à la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures publiques.
A côté de la forte mobilisation des autorités, à commencer par les FAR, l’élan spontané d’aide des citoyens et l’engagement des associations, les organismes publics et privés prêtent main forte notamment en ce qui concerne l’octroi de dons au Fonds spécial séisme ouvert auprès du Trésor et Bank Al-Maghrib, sur instructions royales, pour recevoir les contributions volontaires de solidarité. Aux dernières nouvelles, le Fonds spécial séisme (Fonds 126) aurait franchi la barre des 6 milliards de DH compte tenu des aides des différentes institutions rendues publiques. Notons que selon une première estimation, les montant des aides directes, dans le cadre du programme d’urgence de prise en charge et relogement des sinistrés devrait se situer entre 5 à 7 milliards de DH. Sans compter les budgets qui seront consacrés à la reconstruction et la réhabilitation des infrastructures publiques.

« Il est important pour la France de mettre son drapeau dans sa poche, de mettre sa susceptibilité dans sa poche et de faire en sorte que l’aide française, puisse être acheminée par tous les moyens possibles et en particulier par des canaux privés ou par un canal européen ».
« L’enjeu de la reconstruction est immense, il faut utiliser les matériaux avec intelligence. Nous allons avoir besoin du béton pour de nombreuses infrastructures, économisons-le là où il n’est pas nécessaire et surtout, ne l’utilisons pas là où il est nocif. Il faut aussi poser la question du climat : Les demeures de montagne doivent faire face aux extrêmes climatiques. Il fait très chaud l’été et très froid l’hiver, et le béton rend les maisons invivables. Les rares maisons tout en béton sont construites par des personnes qui ne viennent que l’été. Ce n’est pas une posture contre ce matériau, c’est la réalité ».

C’est universel ! C’est dans les pires moments de leurs histoires que les nations se rappellent de l’importance vitale du journalisme. Ce bon vieux journalisme qui rapporte fidèlement la réalité complexe d’un événement tragique ou d’une catastrophe naturelle. Imaginez avec moi un seul instant, si les réseaux sociaux sont les seuls à nous informer sur le drame du séisme qui a frappé de plein fouet notre pays ! L’afflux massif d’influenceurs bien établis et micro-influenceurs vers des douars dévastés, au nom de la solidarité, engrange internet par des story et des tik tok futiles et n’apporte aucune valeur ajoutée. Les pratiques abjectes de ces marchands de la misère suscitent une vague de dénonciation. Il faut dire que leur comportement indigne sape tous les efforts d’entraide nationale et véhicule une horrible image de l’internet marocain. L’internet, étant l’image d’un pays, c’est le Maroc qui en prend un coup !
Heureusement que les reporters et des journalistes professionnels étaient les premiers sur les lieux du drame pour informer les Marocains et le reste du monde. Leur apport immense pour bien s’informer, comprendre et analyser. On ne le répétera jamais assez, le journalisme professionnel est d’utilité publique. Il peut sauver des vies. Même dans les pires moments, il doit interroger, remettre en question, voire fâcher… L’enjeu est celui de la vérité. Parce que seule la vérité peut nous faire avancer. Plus que jamais, l’information avec un grand «I» est une question de survie. A L’hebdo, notre combat est de contribuer humblement à défendre l’Information, en donnant écho, à notre manière, à ce qui se fait de mieux dans le paysage médiatique marocain.
*L’équipe de L’hebdo adresse ses sincères condoléances aux familles des victimes et souhaite un prompt rétablissement aux blessés du séisme d’Al Haouz.
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